« Morceaux choisis », de Jean Paget, France Culture, 2 octobre 1964 [Boris Schreiber, seul invité. Lecture d’extraits de ses livres par des interprètes]. Non disponible à l’Inathèque de la BnF.
« D’un jour à l’autre », de Jean Chouquet et Jean-François Noël, France Culture, 23 novembre 1967 [Boris Schreiber est l’un des invités]. Non disponible à l’Inathèque de la BnF.
« D’un jour à l’autre », de Jean Chouquet et Jean-François Noël, France Culture, 29 novembre 1967 [Boris Schreiber est l’un des invités]. Non disponible à l’Inathèque de la BnF.
« Un livre, des voix », de Pierre Sipriot, France Culture, 16 décembre 1971 [Un invité : Boris Schreiber, pour L’Évangile selon Van Horn]. Non disponible à l’Inathèque de la BnF.
« La Matinée littéraire », de Roger Vrigny, France Culture, 23 décembre 1971 [Boris Schreiber est l’un des invités]. Non disponible à l’Inathèque de la BnF.
« Festival du livre », de Pierre Lhoste, France Culture, 16 août 1972 [Boris Schreiber est l’un des invités]. Non disponible à l’Inathèque de la BnF.
« Une œuvre, un écrivain d’aujourd’hui », de Max-Pol Fouchet, France Culture, 29 mars 1974 [Boris Schreiber, seul invité. Lecture d’extraits de ses livres par des interprètes]. Non disponible à l’Inathèque de la BnF.
« La littérature », de Roger Vrigny, France Culture, 21 octobre 1976 [Boris Schreiber est l’un des invités]. Numérisé.
« La littérature », de Roger Vrigny, France Culture, 19 janvier 1978 [Boris Schreiber est l’un des invités]. Numérisé.
« Panorama », de Jacques Duchâteau, France Culture, 7 novembre 1987 [Magazine culturel, arts et spectacles. Boris Schreiber est l’invité pour la page “Littérature”, pour La Traversée du dimanche]. Numérisé.
« Nuits magnétiques », de Jean-Pierre Milovanoff, France Culture, 11 octobre 1989 [Boris Schreiber est l’un des invités, pour Le Lait de la nuit]. Numérisé.
« Lettres ouvertes », de Roger Vrigny, France Culture, 16 octobre 1991 [Boris Schreiber est l’un des invités, pour Le Tournesol déchiré]. Numérisé.
« Panorama », de Jacques Duchâteau, France Culture, 25 novembre 1991 [Magazine culturel, arts et spectacles. Boris Schreiber est l’invité pour la page “Littérature”, pour Le Tournesol déchiré]. Numérisé.
« Lettres ouvertes », de Roger Vrigny, France Culture, 18 septembre 1996 [Boris Schreiber est l’un des invités, pour Un silence d’environ une demi-heure]. DVD
« À voix nue : grands entretiens d’hier et d’aujourd’hui », de Christian Giudicelli, France Culture, 11 novembre 1996, 1ère émission [Boris Schreiber, seul invité]. DVD
« À voix nue : grands entretiens d’hier et d’aujourd’hui », de Christian Giudicelli, France Culture, 12 novembre 1996, 2e émission [Boris Schreiber, seul invité]. DVD.
« À voix nue : grands entretiens d’hier et d’aujourd’hui », de Christian Giudicelli, France Culture, 13 novembre 1996, 3e émission [Boris Schreiber, seul invité]. DVD.
« À voix nue : grands entretiens d’hier et d’aujourd’hui », de Christian Giudicelli, France Culture, 14 novembre 1996, 4e émission [Boris Schreiber, seul invité]. DVD.
« À voix nue : grands entretiens d’hier et d’aujourd’hui », de Christian Giudicelli, France Culture, 15 novembre 1996, 5e émission [Boris Schreiber, seul invité]. DVD
« Grommelots », de Philippe Lefait, France Inter, 23 novembre 1996 [Entretien avec Boris Schreiber]. DVD
« Synergie », de Jean-Luc Hess, France Inter, 3 janvier 1997 [Boris Schreiber est l’un des invités, pour Un silence d’environ une demi-heure]. DVD
« La mémoire en chantant », de François-Régis Barbry, France Culture, 4 janvier 1997 [Boris Schreiber, seul invité]. DVD
« Staccato », d’Antoine Spire, France Culture, 10 novembre 1997 [Boris Schreiber est l’un des invités]. DVD
« Synergie », de Jean-Luc Hess, France Inter, 29 septembre 1998 [Boris Schreiber est l’un des invités, pour Hors les murs]. DVD
« Du jour au lendemain », d’Alain Veinstein, France Culture, 14 octobre 1998 [Boris Schreiber, seul invité]. DVD
« Figures de proue », de Jacques Chancel, France Inter, 23 janvier 2000 [Boris Schreiber, seul invité]. DVD
« Figures de proue », de Jacques Chancel, France Inter, 1er avril 2001 [Boris Schreiber, seul invité]. DVD
« Tout arrive », de Marc Voinchet, France Culture, 17 avril 2003 [Boris Schreiber est l’un des invités, pour La Douceur du sang]. DVD
« Figures de proue », de Jacques Chancel, France Inter, 1er juin 2003 [Boris Schreiber, seul invité]. DVD
« Entre les lignes », Radio France Internationale, 1er juin 2003 [Boris Schreiber est l’un des invités, pour La Douceur du sang]. DVD
« Nocturne », de Brigitte Palchine, France Inter, 13 janvier 2008 [Boris Schreiber est l’un des invités]. DVD
« Tout arrive », d’Arnaud Laporte, France Culture, 12 février 2008 [Hommage à Boris Schreiber, avec un extrait de son entretien du 17 avril 2003 par Marc Voinchet]. DVD
Biographie
1923-1928 :
naissance, le 18 mai 1923, de Boris Schreiber à Berlin où ses parents, Wladimir Schreiber et Eugénie Markowitch, qui vivaient à Moscou en cachant leur judaïté, ont trouvé refuge au lendemain de la Révolution russe. Wladimir Schreiber travaille pour la Deroutra et la famille Schreiber connaît alors des années d’opulence.
1929-1930 :
après que le père a perdu son emploi, les Schreiber quittent Berlin pour Anvers où ils vivent dans la plus grande pauvreté ; Boris Schreiber et sa mère rejoignent Riga où la famille d’Eugénie Schreiber a trouvé refuge. Premiers rudiments de français grâce aux leçons données par sa tante Nadia. Peu après que Boris Schreiber et sa mère ont rejoint Anvers, la famille s’installe à Paris.
1930-1939 :
années de vie parisienne, d’abord dans un hôtel de la rue du Cardinal Lemoine puis, à partir de 1933, dans un appartement de la rue de la Glacière, au cours desquelles Wladimir Schreiber parvient à assurer une modeste aisance aux siens. Boris Schreiber est scolarisé dans différents établissements. Il débute la rédaction de son Journal (1937) sur des cahiers d’écolier et rencontre André Gide, à deux reprises (1938). Il tente, vainement, d’entrer en contact avec d’autres écrivains : Romain Rolland, Georges Duhamel et Francis Carco. Élève au lycée Lakanal au cours de l’année scolaire 1938-1939, il est laissé en pension dans le Nord de la France, à Boulogne au lendemain de la déclaration de guerre.
1940-1945 :
au moment de l’invasion, Boris Schreiber et sa mère se réfugient à Vichy où la famille se réunit avant de s’installer à Marseille où elle résidera jusqu’en 1945. Rend visite à Gide à plusieurs reprises à Cabris où il rencontre Roger Martin du Gard et Henri Thomas puis Jean Schlumberger. Réussite au baccalauréat (Philosophie) en juillet 1942 et inscription à la Faculté de Droit d’Aix-Marseille pour l’année 1942-1943. Obtient des autorités de Vichy un document indiquant qu’apatride d’origine russe, il est de confession orthodoxe. Il échappe ainsi aux lois anti-juives. Travaille plusieurs mois pour l’organisation allemande Todt afin de se soustraire au STO (1944). Rejoint les FFI et collabore quelques mois à Rouge Midi au lendemain de la libération de Marseille.
1945-1961 :
retour de la famille à Paris. Rencontre et vie commune avec « Simone ». Boris Schreiber obtient la nationalité française en 1947. Il débute l’année suivante des études de lettres à la Sorbonne et achève sa Licence (1950). Commence la rédaction de son premier roman, Le Droit d’asile. Service militaire (1950-51). Mariage avec « Simone ». Suit des cours de russe à la Sorbonne (1952) et effectue des remplacements dans l’enseignement primaire, notamment auprès d’enfants souffrant de handicaps mentaux (1951-54). Admission sur concours à l’ENSET (1955-56) puis à Boulogne. Obtient différents congés lui permettant de se consacrer à l’écriture. Parution successive de ses deux premiers romans : Le Droit d’asile (1957) et Les Heures qui restent (1958). Rencontre avec Alain Bosquet, originaire d’Odessa, avec qui il se lie d’amitié. Se présente à l’agrégation de Lettres Modernes (1960). Mise en disponibilité de l’Éducation Nationale en 1961.
1961-2008 :
travail intermittent à l’Urbaine des pétroles, la société de son père, de manière à se consacrer à son œuvre littéraire. Reçoit le Prix Combat pour La Rencontre des absents (1963), ouvrage préfacé par Henri Thomas. Se sépare de « Simone » pour vivre avec « Lucienne » (1968). Publication chez divers éditeurs d’une dizaine de romans qu’il peine à faire éditer et qui ne connaissent qu’un succès d’estime. Disparition à Monte-Carlo de son père qui lui lègue une importante fortune (1976). Épouse « Arria » après avoir quitté « Lucienne » et divorcé de « Simone » (1982). Nombreux voyages à l’étranger (URSS, Amérique latine...) et installation partielle aux États-Unis, à Long Island. Disparition de sa mère (1985). Reçoit le Prix Sainte-Beuve pour La Traversée du dimanche (1987). Débute en 1990 la rédaction d’Un silence d’environ une demi-heure, œuvre pour laquelle il obtient le Prix Renaudot en 1996. Achèvement de l’œuvre autobiographique et parution de ses deux derniers romans, L’Excavatrice (2000) et La Douceur du sang (2003). Sa dernière œuvre, un recueil de nouvelles, Faux titre, paraît quelques semaines avant sa disparition. Mort de Boris Schreiber le 11 février 2008.