1940 ─ 1er janvier. Huit heures.
Qu’ai-je ? Je ne sais. J’essaye de tout pour ne pas penser à quelque chose et ça ne va pas. De tout ce vide, de tout cet ennui, je n’ai pas peur, non, mais je suis écrasé, complètement écrasé. Moi, je souffre naturellement ; c’est en moi ; mais au moins il me faut quelque chose qui soit extérieur, n’importe quoi, sur lequel, quand je sors d’un spectacle, à la fin d’une promenade, je puisse, par un semblant, m’appuyer. Mais moi, je n’ai rien...